bienvenue dans l’atelier
Après avoir entrevu ainsi une oasis imaginaire de tendresse, il se retrouvait piétinant dans le désert réel du silence sans fin.
Marcel Proust, Le Cà´té de Guermantes
Mais avant tout j’avais ouvert mes rideaux dans l’impatience de savoir quelle était la Mer qui jouait ce matin-là au bord du rivage, comme une Néréide. Car chacune de ces Mers ne restait jamais plus d’un jour. Le lendemain il y en avait une autre qui parfois lui ressemblait. Mais je ne vis jamais deux fois la màªme.
Proust, à€[...]
Quand nous avons dépassé un certain à¢ge, l’à¢me de l’enfant que nous fà »mes et l’à¢me des morts dont nous sommes sortis viennent nous jeter à poignées leurs richesses et leurs mauvais sorts, demandant à coopérer aux nouveaux sentiments que nous éprouvons et dans lesquels, effaà§ant leur ancienne effigie, nous les refondons en une[...]
Illiers-Combray, 5 Rue Léon Ferré
Ce qui avait commencé pour elle — plus tà´t seulement que cela n’arrive d’habitude — c’est ce grand renoncement de la vieillesse qui se prépare à la mort, s’enveloppe dans sa chrysalide, et qu’on peut observer, à la fin des vies qui se prolongent tard, màªme entre les anciens amants qui se sont le plus aimés,[...]
journal vidéo du 30 janvier 18
c’est se dire qu’une salle des profs, avec ses fauteuils laids, ses tables basses encombrées de revues syndicales ou de programmes de théà¢tre qui datent — cette faà§on qu’ont ces paperasses de désancrer du présent, de rendre le lieu encore plus incertain — sa machine à café, son distributeur à canettes, barres sucrées,[...]
Illiers-Combray, 29 Rue de Mesliers
Illiers-Combray, 3 Rue du Docteur Proust
Illiers-Combray, Rue de Beauce
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